Syhlas
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 Re: Steampunk
Je colle ici un article paru dans le webzine Jeux d'Ombres (en date du 15 août 2004, ça date un peu) traitant du sujet Steampunk. Enjoy
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Steampunk, de la vapeur dans vos JdrA Parus le dimanche 15 août 2004 dans Numero #3 de Jeux d'Ombres
Un nouveau genre dans la littérature de SF, engendre invariablement la création de nouveaux jeux exploitant ses univers, ses codes et ses thématiques. Le Steampunk ne déroge pas à cette règle et, alors qu'il a fallu vingt ans pour qu'il s'affirme comme un genre littéraire à part entière, il commence à inspirer les auteurs de jeux et c'est pour notre plus grand bonheur qu'à l'aube de sa notoriété nous l'avons vu enrichir nos ludothèques. C'est dans le jeu de rôles amateur qu'on retrouve à mon avis les plus beaux exemples d'utilisation du genre et les cas les plus significatifs pour comprendre ce qu'est le Steampunk ou plutôt ce qu'il n'est pas. Je présenterai dans cet article les huit jeux dont j'ai connaissance, ce qui ne veut absolument pas dire que ce sont les seuls, et j'espère pouvoir vous donner en fin d'article quelques sources d'inspiration qui vous donneront peut-être envie de rejoindre les rangs des auteurs de JdR Steampunk.
Comment ça vapeur ? « Steam » : vapeur dans la langue de Shakespeare, évoque immédiatement l'ambiance Steampunk. On imagine alors le vacarme des machines, le crépitement et l'insupportable chaleur qui se dégagent des chaudières et le halètement des locomotives. Le Steampunk emprunte à la révolution industrielle son esthétisme mais aussi toutes les grandes aspirations nées des Lumières. Mais la parenté s'arrête là et le propos n'est pas de raconter cette époque de progrès. Les romans, nouvelles ou JdR de Steampunk sont des œuvres de science-fiction dont l'action se déroule durant la période des 18-19ème siècles ou dans un univers qui en prend l'apparence. Les événements sont fictifs, ce qui n'empêche pas les auteurs d'y mêler des personnages historiques. On rencontre, par exemple, fréquemment Sigmund Freud, Victor Hugo et surtout Jules Verne dans les œuvres Steampunk.
Il est d'ailleurs bon de préciser que si l'œuvre de Jules Verne est l'une des grandes sources d'inspiration des auteurs de Steampunk, elle n'appartient pas elle-même à ce genre. Jules Verne étant contemporain de l'époque de prédilection du Steampunk, ses romans sont des œuvres d'anticipation. Et c'est dans l'œuvre de ce visionnaire, que les auteurs du genre Steampunk vont rechercher des descriptions de machines extraordinaires, pour enrichir leur voyage dans le passé d'une dimension fantastique que celui-ci n'a jamais connue.
« punk » : « no future » qu'ils disaient ! Le Steampunk a un papa, le Cyberpunk, et c'est à lui qu'il doit la fin de son nom. La volonté des premiers auteurs du genre était de délivrer une critique des problèmes de leur époque en les transposant à l'époque victorienne. Tout comme dans le Cyberpunk, le héros du Steampunk évolue dans une société ou le progrès annihile les individualités pour ne considérer que la masse. Le héros semble, la plupart du temps, être le seul à avoir conscience de cet état de fait et à se rebeller contre sa perte d'identité. Ce thème omniprésent dans les premières œuvres va évoluer, outre Atlantique, vers une vision plus nostalgique, le Steampulp.
Il n'a pas de limite Ce qui est rafraîchissant avec le Steampunk, c'est la liberté que laisse le genre. Il n'y a pas de limite et l'imagination des auteurs peut évoluer librement, leur seule « contrainte » étant de créer une œuvre de fiction dans un décor victorien.
Deux écoles vont rapidement émerger : celle qui crée de toute pièce des civilisations victoriennes aux règles fixées par leurs auteurs (celles de Powers, Blaylock, Gibson & Sterling, Stableford) et celle ultra référentielle qui va puiser dans l'environnement littéraire et culturel de l'époque des personnages réels ou imaginaires (Sherlock Holmes, Frankenstein, Dracula, Jekyll, Jack l'éventreur, etc.), ou s'inspirer de romans d'alors (de Wells, Verne ou Doyle).
Ces deux écoles ont fait des émules, des sous-genres pour le moins intéressants. On peut notamment citer le SteamHolmes qui rassemble les nombreuses œuvres Steampunk dont les auteurs ont choisi de faire revivre le célèbre enquêteur, en exploitant, à la manière des personnages de la ligue des gentlemen extraordinaires (Alan Moore), ses talents si particuliers à travers d'invraisemblables aventures.
Le Pulp est également un sous-genre dont l'émergence n'est pas due à la présence d'un personnage illustre mais à la façon d'aborder le genre. Le Steampunk s'édulcore, s'aseptise ; il devient politiquement correct. Les univers nés du Pulp sont très manichéens, plaçant une civilisation prospère et optimiste devant une épreuve extraordinaire dont elle sortira grandie. Ce sous-genre donnera des récits étonnants comme celui de la « pacification » des tribus indiennes par les Etats-Unis revue et corrigée à la sauce pulp, les indiens étant cette fois-ci armés de lasers, reçus des mains de Martiens expédiés sur Terre à coup de canon géant.
Il existe aussi des genres voisins et apparentés au Steampunk, qui profitent de sa mise en lumière. On peut citer les écrits d'Anne Rice, centrés sur l'époque victorienne, bien que ses romans soient purement fantastiques, ce qui les exclut de fait du Steampunk (SF).
Plus proche, et souvent exploitée simultanément avec le Steam, l'Uchronie présente un univers qu'un événement marquant a fait diverger de la réalité historique. Ce genre tire son nom des mots grecs utopie (le lieu qui n'existe pas) et chronos (le temps) et il s'agit en fait d'une utopie appliquée au cours du temps, de l'exploitation d'une hypothèse et de ses conséquences sur l'Histoire. L'auteur part d'un postulat : Napoléon n'avait pas été battu, le 3ème Reich a conquis toute l'Europe, l'Amérique n'a pas été découverte... et s'interroge sur les changements que cela va induire. Les deux genres, Uchronie et Steampunk, se mêlent quand cette suite d'événements relève du fantastique et de la science-fiction.
Que lire, que voir ? Je ne détaillerai pas ici tous les romans de Steampunk, mais je m'attarderai surtout sur la production française en la matière, qui est de qualité.
La Lune seule le sait (Johan Heliot, éditions Mnémos) : Louis-Napoléon Bonaparte maintient le peuple français sous le joug d'une dictature implacable avec l'appui d'une population extra-terrestre qui met au service du Second Empire sa technologie. La résistance s'organise alors que la Lune est transformée en un bagne impitoyable où l'on entasse les récalcitrants.
Confessions d'un automate mangeur d'opium (Fabrice Colin & Mathieu Gaborit, éditions Mnémos) : Dans le décor de l'Exposition universelle de 1899 et d'un Paris encombré de machines volantes et d'automates, Margo la comédienne espiègle et Théo l'aliéniste étudient les vertus d'une substance mystérieuse, l'Ether, et se lancent sur les traces d'un automate meurtrier qui cache bien des secrets.
L'instinct de l'équarrisseur (Thomas Day, éditions Mnémos) : Londres, 1888. Rattrapé par le personnage qu'il a lui-même créé, Arthur Conan Doyle est surpris par l'arrivée tonitruante du professeur Watson au beau milieu de son bureau. Après un saut spatio-temporel approximatif, les deux compères retrouvent le célèbre détective afin de l'aider à résoudre une série de crimes...
Comme vous l'aurez remarqué, les éditions Mnémos se sont fait une belle place dans le genre francophone en lançant une collection spéciale pour le Steampunk.
Au rayon BD, on ne saurait ignorer la Ligue des Gentlemen Extraordinaires d'Alan Moore, véritable ovni de la BD avec ses planches volontairement rétro. Moore y réunit des personnages emblématiques de la littérature fantastique du 19eme.
La production BD de tradition franco-belge n'est pas en reste. On notera Marshall (deux tomes - Les Humanoïdes Associés) dont le dessinateur, le regretté Jean-Florian Tello, signa la couverture d'Exil. Cette série très réussie risque de ne pas avoir de suite. L'action se déroule dans un monde indéterminé sous le contrôle de « consortiums » à l'esthétique 18ème, dans un futur lointain fortement influencé par les codes et l'ambiance du Japon médiéval. De même, avec un dessin manga ultra documenté, Kara, édité par Soleil, sort des petites merveilles : Gabrielle et le Miroir des Alices sont des BD ambiance steampunk, même si ni l'une ni l'autre ne se déroulent au 19ème ; les costumes, l'architecture et la technologie appartiennent résolument au genre. L'univers de la première est fortement influencé par la Russie et la Hongrie du 18eme, l'autre par le Japon mais reste industriel et surtout démesuré dans ses décors.
Fée et Tendres Automates (trois tomes - Vents d'Ouest) : Ce roman dont l'action se déroule dans un futur post-apocalyptique plongé dans une ère de fascisme rétro démontre qu'on peut être steampunk sans se cantonner au 19ème.
Je finirai par les maîtres incontesté de l'esthétique graphique steampunk, les belges Shuiten et Peeters pour leurs Cités Obscures (Humanoïdes Associés qui dépeignent un monde industriel du début du 20ème, tentaculaire, sans humanité, pris de folie et surtout au bord de l'implosion. Une merveille à dévorer sans fin.
Côté Ciné, tout dernièrement sorti sur nos écrans, adapté de la BD sous la tutelle de son auteur Alan Moore, La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, un film divertissant mais qui manque quelque peu de ressort. On sent l'influence délétère des producteurs et des plans rajoutés à la va-vite. C'est dommage quand on sait que l'excellent From Hell est aussi de Alan Moore ; ce dernier est plus une fiction historique mais côté ambiance il vous sera indispensable.
Dans la catégorie Steam Pulp on trouvera l'adaptation de la série Wild Wild West, western Steampunk dynamique ; c'est un blockbuster classique du cinéma hollywoodien.
En fait vous puiserez certainement l'inspiration nécessaire dans le Gaslight Romance : Dracula de Francis Ford Coppola, Sleepy Hollow de Burton, Frankenstein de Kenneth Branagh et Vidocq de Pitof.
Mes 8 boulons Il est peut-être temps d'aborder le sujet qui nous intéresse : les jeux amateurs Steampunk. Certains sont inachevés, d'autres ne sont même que rumeur, mais vous aurez là une bonne idée de ce qui se fait ou va se faire. Je vous encourage donc à tous les consulter et à en lire une partie, vous ne serez pas déçus. Il est à noter qu'Exil fait l'objet d'un « Lumière Sur … » dans ce numéro sous la plume de Seagull et Victorio
Absinthe
Le jeu n'est pas encore sorti et paraîtra dans le LAB.02. J'aurai donc peu de choses à dire sur ce qui promet d'être un très bon jeu, opposant technologie steampunk et féerie dans une ambiance grand siècle mêlant capes et épées et magie psychotrope. Le concept me plait beaucoup : « la petite fée qui habite dans absinthe convoite ton âme » ça vous dit quelque chose ? C'est l'ambiance que promet ce jeu. A voir sur le site du Lab.00 où vous pourrez le commander et profiter des scénarios et suppléments gratuits.
Ether & Vapeur
Entre méd-fan et steampunk, ce jeu est encore loin d'être achevé... Il ne nous reste qu'à l'ajouter à nos favoris et à passer de temps en temps voir si ça avance. Les plus intrépides demanderont à l'auteur de s'activer pour faire avancer sa machine.
Exil
Exil démontre s'il en était encore besoin que l'esthétisme d'un jeu le rattache d'emblée au genre Steampunk. Le joueur évolue dans une cité monumentale bâtie autour du gigantesque cimetière d'une race extraterrestre qui prit les hommes comme serviteurs. Xavier Mauméjean définissait le steampunk comme un monde aux cités fourmilières perdues dans un passé qui ne devait jamais advenir et Exil correspond bien à cela : une cité dont la population n'est sortie de l'obscurantisme qu'en empruntant la science de ses ravisseurs. Un petit chef d'œuvre qui est déjà doté de quelques suppléments à découvrir et d'un scénario inédit dans ce numéro.
Lux Labis
En voilà un autre d'inachevé... et cette fois c'est la faute de votre serviteur. Lux Labis campe un monde dévasté par une comète apparue durant le sac de Constantinople. Trois siècles plus tard l'humanité combat des créatures rendues démoniaques par une pierre aux sombres pouvoirs et les fantassins soutenus par des mécha combattent sous la bannière du Tsar Ivan le terrible. Ce jeu sera fortement imprégné par l'Histoire de l'Europe de l'est et par les personnages historiques de la Russie du 16ème siècle.
République universelle
1762, La France n'a pas perdu la guerre d'Amérique contre les Anglais ; Lafayette est un héros qui lors de la révolution française décrète la république, qui s'étend à une grande partie de l'Europe pour devenir la république universelle. RU, nous entraîne dans un monde lancé à toute allure dans une course au progrès entre de gigantesques blocs de nations unifiées. L'auteur indique que ce jeu n'est pas finalisé pourtant beaucoup de jeux terminés ne sont pas aussi étoffés.
Steal & Steam
Ce jeu nous mène dans un univers similaire à celui de La Lune seule le sait. La France, lors de l'exposition universelle de 1889, a été confrontée à l'arrivée d'extraterrestres qui offrent au gouvernement un avantage conséquent sur les autres nations. L'auteur, partant de ce postulat, a laissé le temps s'écouler, imaginant les conséquences de cette étrange alliance sur la politique mondiale. Pour découvrir un Paris survolé par un gigantesque vaisseau spatial et d'innombrables dirigeables.
Terranova
Il y en a qui sont entre deux et c'est le cas de Terranova qui est plus méd-fan que steampunk. Ici point de technologie anachronique, juste une ambiance 18ème et pas celle de Paris ou d'une grande métropole, mais celle du Pacte des Loups et du Dernier des Mohicans. Il n'en reste pas moins que les armes à feu sont des armes manufacturées et qu'il doit bien y avoir des usines pour les fondre. J'ai ressenti à la lecture de ce jeu mettant en scène un univers aux prémisses d'une société industrialisée une ambiance à la Princesse Mononoké.Un jeu déjà bien avancé.
Uchronia 1890
Un jeu Steampunk qui affiche un décor absolument similaire au monde de 1890. Vous allez crier à l'arnaque, dire que ce n'est pas du steampunk. Je répondrai : « futurs joueurs, sautez le prochain paragraphe et MJ, poursuivez votre lecture ». La dérive du monde d'Uchronia est en devenir. Des hommes complotent pour le compte d'entités dont l'objectif est de détruire l'Humanité. Leurs agissements modifient l'Uchronia si bien qu'il y a peu de chances de voir l'Histoire se dérouler normalement. Face à eux, une agence nommée le Club… Les protagonistes sont là, le jeu peut commencer car c'est ce mélange d'événements divergents, de complots et de contre-offensives qui forge un background bien pensé. Notez que Jeux d'Ombres vous propose dans ce numéro une aide de jeu et un making of inédits pour Uchronia 1890.
Je citerai pour terminer quelques jeux qui ne sont pas réellement Steampunk mais qui s'en rapprochent :
- Gavrinis : offre un décor quelque peu victorien, mais convenant mieux à un univers méd-fan. - Crimes : Gaslight Romance, pas de science-fiction, juste du fantastique planté dans un début de 20ème siècle historique. On y joue des enquêtes policières en Europe façon Brigade du Tigre ou Arsène Lupin, à ceci près que certains crimes n'ont pas d'explication logique et là on bascule derrière le miroir. - Palimpseste : tout nouveau site pour un beau jeu. Version sérieuse de DragOOns, le look laisse aussi penser à du Steam mais sans industrie, juste de la magie façon méd-fan dans une société de consommation bien contemporaine.
Vous allez bien me bricoler quelque chose "Steampunk needs you" ! Même si vous n'avez lu qu'un bouquin de steampunk ou un jdra, vous avez peut-être attrapé le virus. Alors autant se lancer, non ? Mais vous pourriez vous dire que le sujet a déjà été largement exploré. Que reste-t-il à celui qui veut innover ? Avant tout, inutile de se complexer, le steampunk est ultra-référentiel ; vous avez le droit d'utiliser Paris et Jules Vernes et personne n'ira crier au plagiat. Ce côté ultra référentiel va vous permettre de créer librement à partir d'une recherche documentaire. Choisissez une époque, un lieu, un événement, des personnages et laissez courir votre imagination. Tout peut arriver : une guerre qui n'a pas eu lieu, une découverte qui survient avant l'heure ? Vous entrez dans le Steampunk…
Si on prend l'exemple du SteamHolmes, on évolue dans un Londres aux allures de mégapole, couverte d'usines et de voies ferrées aériennes. Les joueurs incarnent de jeunes détectives engagés par l'agence Holmes pour aider le célèbre détective. Ils sont confrontés à des situations aussi complexes que celles du Maître et payés au lance-pierres… évidemment ils ont envie de prendre les commandes…
On peut aussi parler de l'utilisation des décors, comme c'est le cas pour la Ligue des Gentlemen extraordinaires, qui fait référence à toute la littérature de science-fiction et fantastique de l'époque. Vos joueurs rencontreront-il sur la banquise le type avec la plus grosse cicatrice du monde, ou finiront-ils par succomber à la curiosité et goûter à l'élixir du docteur Jekyll ?
Le terrain de l'Afrique coloniale, sous l'éclairage de la magie tribale et de la construction d'infrastructures pour exploiter les richesses de ces colonies, pourrait également être le cadre d'un jeu inédit.
L'ouest américain, ses lignes de chemin de fer et ses dirigeables, évoluant dans un hypothétique conflit entre le Mexique et les Etats-Unis : bienvenue dans le pulp, aventure épique et manichéenne. Il existe déjà des jeux commerciaux qui reprennent ce thème mais vous pourriez l'imaginer à la sauce "guerre des mondes", avec une invasion catastrophique par de gigantesques robots alors que les hommes en sont encore à construire des machines à vapeur.
Il existe évidemment des centaines de mondes possibles dès qu'on s'éloigne du courant "référentiel". On peut imaginer un monde Steamspace où les hommes partent à la conquête du système solaire à coup de canon et de projectile géant. Leurs aventures les mèneraient sur les mondes inexplorés du système solaire. On s'écarte de l'idée moderne qu'on se fait de l'univers mais… pourquoi pas ? C'est au rendez-vous du fantastique et de la science-fiction qu'on peut trouver une alchimie intéressante. Abattre quelques lois et quelques statu quo scientifiques ne doit pas vous arrêter.
Toujours loin des références Steampunk, vous pouvez concevoir un monde ultra-industrialisé, obéissant à une sombre tyrannie ou gouverné par une bureaucratie titanesque et grotesque, tout cela n'étant que la face visible d'une mécanique encore plus étrange...
Refermons la chaudière J'espère que cet article vous aura mis la cafetière en ébullition. Je vous retrouverai avec plaisir sur le forum pour discuter de vos bouillonnements ou pour parler des jeux présentés succinctement dans cet article.
Bonne création. Ludiquement vôtre.
_________________ "Je ne vois que le Mal, tu ne vois que le Bien; nous sommes tous deux handicapés"
On me parle de schizophrénie mais à deux c'est tellement mieux la vie! (Olivia Ruiz, Le Tango du Qui)
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